L’euthanasie est un grand débat dans tous les pays

De nos jours, l’évolution de la mentalité et la conformité à la volonté individuelle amènent certaines personnes à revendiquer le droit de décider par eux-mêmes le moment de leur mort. Donc, l’euthanasie est la provocation volontaire de la mort d’un patient par l’aide d’un médecin afin de mettre un terme à ses souffrances insupportables.

Les différents types existants

En réalité, nous distinguons plusieurs types d’euthanasies :

  • L’euthanasie active dont les juristes et les médecins sont tous d’accord que celle-ci est illicite et doit le rester. C’est une infraction qualifiée d’homicide volontaire. Par exemple, il se manifeste par l’administration d’une substance toxique effectuée par un médecin et qui a pour conséquence le décès du patient.
  • L’euthanasie passive dont la mort est souvent provoquée par l’arrêt des soins médicaux intensifs demandés par le malade au médecin traitant pour des raisons personnelles ou formuler par écrit ou par des convictions à l’avance.
  • L’euthanasie indirecte qui est considérée comme un effet secondaire de la lutte contre la douleur. Par exemple, l’administration d’antalgiques
  • L’aide au suicide, ce n’est pas punissable, car le suicide lui-même ne l’est pas, pourvu que la personne qui donne son aide ne prenne pas une part active dans l’acte.

Les cadres légales

En ce moment, de nombreuses normes juridiques régissent la prise en charge des malades en fin de vie dans la métropole comme la loi du 4/03/2002 relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé sur le droit des malades (loi Kouchner), la loi Leonetti du 22/4/2005 et le décret du 6/2/2006 relatif aux directives anticipées prévues par la loi 2005-370 du 22/4/2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie et modifiant le code de la santé publique. En France, la loi tolère l’euthanasie passive, car elle autorise le médecin à interrompre le soin d’un patient en fin de vie même si cela entraîne sa mort à court terme. L’arrêt  du traitement est bien encadré et résulte d’une décision collégiale. Et si le malade n’est plus en état de donner son consentement, nous devons consulter l’avis de la famille ou une personne de confiance.

Les raisons pour dire NON à l’euthanasie

Grâce à l’avancée de la technologie  et de la recherche scientifique, la médecine permet aujourd’hui de garder artificiellement en vie même pendant de longues années des patients plongés dans un coma profond et irréversible. C’est pour cette raison que de nombreuses personnes ont donnée leurs arguments contre l’euthanasie comme :

  • Chacun doit vivre dans la dignité jusqu’à la fin de  sa vie
  • L’interdiction de tuer est le pilier de notre civilisation
  • La loi doit toujours et à tout moment protéger les personnes fragiles
  • Les médecins sont là pour soigner et non pour donner la mort
  • Les soins palliatifs doivent être accessibles à tous
  • Demandé la mort n’est pas toujours vouloir mourir
  • Dépénaliser l’euthanasie, ce serait obliger indirectement chaque famille et patient à l’envisager
  • La fin de vie reste la vie, car les derniers jours peuvent encore nous réserver des surprises
  • Légaliser l’euthanasie, ce serait la banaliser sans éviter les dérives
  • Donner la mort par compassion ne sera jamais un soin.

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