Les réseaux sociaux et les accusations gratuites

Les jugements gratuits sur les réseaux sociaux ne sont pas nouveaux et on remarque même que cela prend de l’ampleur. Ce phénomène est très répandu dans les pays où l’utilisation de ces plateformes n’a aucune restriction. La présomption d’innocence est mise à mal sur les réseaux sociaux sous prétexte de s’adonner à la liberté d’expression.

La faciliter de juger à travers les réseaux sociaux

Si au début, on s’exprimait dans les réseaux sociaux pour se mobiliser et défendre des causes justes, maintenant le fait inverse est plus courant. Plusieurs personnes n’ont aucune idée de la vraie signification de la présomption d’innocence. C’est pour cela que de nombreux internautes se lâchent sur les accusations et condamnations gratuites. L’évolution de ces plateformes ne cesse de nous épater et facilite de plus en plus les moyens de s’exprimer aux adeptes. Les plus connus et plus utilisés à travers le monde sont :

  • Facebook
  • Instagram
  • Twitter

Il n’est pas rare de voir même des manipulations d’opinion effectuées sur ces réseaux. Par exemple, sur Twitter, les politiciens de ce monde laissent exprimer leurs idées sans se soucier de leurs impacts. C’est assez normal alors de voir une personne lambda faire la même chose contre quelqu’un d’autre sans tenir compte de la présomption d’innocence. Juger devient alors monnaie courante. En plus de cela, le fait de ne pas être présent physiquement facilite le phénomène puisque les personnes se sentent en sécurité derrière leurs écrans et pensent être intouchables.

La présomption d’innocence piétinée

Nos ancêtres ont fait leur maximum pour que leur prochaine génération puisse vivre librement de ce qu’on dit actuellement préemption d’innocence. Celui-ci englobe un droit fondamental qui consiste à innocenter une personne jugée coupable jusqu’à preuve du contraire. Seul le jugement de la juridiction de la République a le droit de prononcer le verdict de cette personne. Ce droit a été voté lors de la Révolution française et se trouve également dans la Déclaration des droits de l’homme en 1789, ainsi que dans la convention européenne des droits de l’homme en 2000. Cependant, les médias et journalistes remplissent leur devoir de toujours informer le public et publient et diffusent des informations sur l’individu concerné et accusé d’avoir commis une infraction avant le verdict du jury. Par conséquent, les internautes n’hésitent pas à partager les informations obtenues depuis les canaux de diffusion d’information et jugent une personne sans connaître la vérité.

Un phénomène qui ne date pas d’hier

Ce phénomène ne date pas d’hier et les réseaux sociaux n’ont fait qu’empirer. En plus de cela, les médias n’ont fait que rajouter une couche en se moquant de la présomption d’innocence. C’est un phénomène social qui a aidé les médias à réaliser plus de vente et a pu les attirer que des avantages. On peut citer comme exemple, l’affaire Dreyfus, le suicide de Pierre Bérégovoy ou l’affaire d’Outreau. On peut dire quand même que la situation s’est empirée depuis l’existence des réseaux sociaux, qui a initié le concept de présomption de culpabilité. Des innocents sont culpabilisés sur les réseaux et personne ne s’en préoccupe plus. Un réencadrement de ce domaine est donc nécessaire et laisse le tribunal faire son travail.